Sur une énorme surface, le monocycle de Kenzo laisse des lignes qui immortalisent son mouvement à travers l’espace et forment ainsi une composition en dialogue avec le lieu
Sho-Ichidô est un assemblage de mots japonais désignant l’art de la calligraphie (shodô) et le monocycle (ichi-rensha). Pour ce projet, Kenzo Tokuoka a été invité à développer un langage graphique monumental avec comme instruments un corps, un monocycle et de l’encre de Chine. Le moteur de la recherche et la question centrale sont : comment le mouvement laisse-t-il des traces ? Des préparations minutieusement dosées et réfléchies précèdent la fixation de l’instant dont le public est témoin.